Le 8 mars 2022 : JOURNÉE DE GRÈVE , DE MOBILISATION ET DE MANIFESTATION DANS LA SANTÉ ET L’ACTION SOCIALE !

La crise sanitaire dans le milieu hospitalier, en psychiatrie, dans les Ehpad ou dans l’aide à domicile et dans l’action sociale a montré les défaillances de prise en charge pesant sur la population en général et notamment concernant les personnes plus fragiles dans notre société. Si elle a mis en lumière un scandale pour un pays aussi riche que le nôtre, c’est que face à ce défi, le gouvernement et les employeurs n’ont pas en mis en place les moyens nécessaires, afin de permettre une prise en charge de qualité accessible et égalitaire dans l’hexagone et les territoires d’outre-mer pour toutes et tous. Elle a aussi démontré la fragilité de notre système de soin et de protection sociale et notamment les dégradations inacceptables des conditions de travail que subissent les professionnels de ces secteurs d’activités qui sont pourtant essentiels pour mener à bien leur mission au service du public.

Le 8 mars, toutes et tous dans la rue pour obtenir l’égalité et de nouveaux droits pour les femmes et pour tous, contre les discriminations, violences faites aux femmes et aux salarié.e.s du sanitaire, médico-social et sociale privé et public ! Il est temps de prendre soin des travailleuses et travailleurs de la Santé et de l’action social qui prennent soin de la population !

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Une réaction

  1. #« Me too » …aide soignante depuis près de 30 ans j’ai vu nos conditions de travail se dégrader : relève d’un quart d’heure pour un service complet après les 35 heures, suppression ou diminution des pôles de roulements, alors que l’absentéisme est chronique à l’hôpital vu les rythmes de travail, WOOG ou HUBLOT pour les remplacements avec perte de qualité dans le soin Formation VAE validation des acquis avec des diplômes au rabais….
    QUOTATIONS à l’acte et management délétère, allongement des temps de stagiairisation/ titularisation, diminution des ratios soignants / patients , utilisation des temps des agents à temps partiel pour boucher le trou des plannings et faire « tourner l’hôpital l’été en imposant 21 jours l’été alors qu’on a droit à 31 jours si on les a cumulés.
    L’institution divise individualise, met en concurrence les agents pour obtenir une plus grande productivité en expliquant que ce sont les agents qui sont mal organisés…la moindre remarque ou revendication peut mener à la commission de discipline…
    La maltraitante institutionnelle, les pressions psychologiques, les intimidations de l’encadrement sont légions au nom de la rentabilité et d’ empêcher toute rébellion.
    Femmes seules, monoparentales, contractuelles : 90 % d’une population féminine popérisée dans ces métiers du soin : c’est tellement facile de les rendre corvéables et malléables à souhait!
    Les entretiens prédisciplinares existent, assortis de mesures d’ordre intérieur qui vous éjectent du service où vous étiez depuis 10 ans après 5 jours de préavis…
    Seule syndiquée de mon service, je l’ai vécu alors que je dénonçais le maintien de quota de greffés rénaux , disant qu’il est criminel de faire transiter ces greffés immunodeprimés dans la réanimation dédiée au patient COVID en début de pandémie sans même parler de ce détail aux patients…ou l’implantation de lits d’hôpital de jour dans un service sans embaucher de personnel…
    Aujourd’hui je vais dénoncer tous ces abus et la façon dont sont conduites les commissions de réforme avec la quasi impossibilité désormais de faire reconnaître l’épuisement professionnel et les risques psychosociaux graves entraînés par les carrières de soignants et les abus managériaux des cadres qui sont soit abusifs et autoritaires soit incompétents soit démissionnaires!
    MP RENÉ

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