Sophie BINET

« La CGT appelle les salarié·es à multiplier les grèves pour gagner des augmentations de salaires »

Publié le 31 Janvier 2024

« La CGT appelle les salarié·es à multiplier les grèves pour gagner des augmentations de salaires »

La CGT dans les medias : Sophie Binet, était l’invitée de RTL matin ce mardi 30 janvier. Ella a rappelé la préoccupation numéro 1 des travailleurs·euses : l’urgence d’augmenter les salaires.

L’urgence c’est d’augmenter les salaires

De plus en plus de travailleurs·euses ne vivent plus de leur travail et ont des difficultés à s’alimenter correctement avec les prix de l’alimentaire qui explosent.
Dans le même temps, les agriculteurs·trices ne vivent pas de leur travail parce que les richesses sont captées par les multinationales de l’agroalimentaire et par la grande distribution dont les marges atteignent des records.

Depuis plusieurs jours, les agriculteurs·trices sont mobilisé·es pour dénoncer leur faible rémunération. Les inégalités sont énormes dans l’agriculture avec 80% des aides captées par 20% des agriculteurs.

La dérégulation du marché au niveau européen, avec la fin des quotas laitiers et sucriers, a favorisé la spéculation sur les matières premières et l’agrobusiness.

 

La CGT appelle à multiplier les grèves pour gagner des augmentations de salaires

Partout en France la CGT appelle les salarié·es à se mobiliser et s’organiser pour gagner des augmentations de salaires.

Pour négocier dans son entreprise dans le cadre des NAO, la CGT a mis en ligne un tutoriel pour s’organiser.

Pour lutter contre l’inflation, la CGT propose :

  • D’augmenter le SMIC à 2 000 € brut par mois
  • De mettre en place l’échelle mobile des salaires avec l’indexation des salaires sur l’inflation.
  • De conditionner des aides publiques 
  • Conformément aux engagements pris par l’ancienne Première ministre E. Borne à la conférence sociale : l’ouverture de négociations dédiées sur le temps partiel. 

La CGT a également proposé des mesures d’urgence sur les salaires lors de la conférence sociale, auprès du gouvernement et des organisations patronales.

 

Alors que Bruno Le Maire, le ministre de l’économie a annoncé une hausse de l’électricité de 10% au 1er février 2024, la CGT rappelle qu’en revenant à la régulation des tarifs de l’électricité et en mettant fin à la spéculation sur le marché de l’énergie, les ménages et les entreprises pourraient économiser 40% sur leur facture.

L’énergie est un bien commun, essentiel, qui doit sortir du marché concurrentiel européen et redevenir un service public pour les citoyens comme pour les entreprises.

La CGT se bat pour le retour à un tarif réglementé de l’électricité et du gaz, et exiger la conditionnalité des aides publiques aux entreprises en fonction de leur taille mais aussi de critères sociaux et environnementaux.

Notre système de soin est dans un état catastrophique

Outre l’augmentation des salaires qui est un sujet éminemment urgent, notre modèle de santé en danger l’est également.

Depuis des années, tous les acteurs de la santé ont alerté le gouvernement, à de multiples reprises sur le fait que l’hôpital public est exsangue et n’a plus les moyens d’assurer correctement son rôle de service public.

La situation dans les hôpitaux ne cesse de se dégrader avec des scandales et des catastrophes qui se multiplient dans les urgences où des gens meurent faute de n’avoir pu être pris en charge à temps.

L’hôpital public a besoin d’un plan d’urgence et ambitieux

Alors que le plan Macron pour les hôpitaux, sans réelle ambition, dont les montants alloués ont été plus faibles que l’inflation et que l’augmentation des dépenses de soins, la CGT appelle à un plan d’urgence pour sauver notre modèle.

Bien que la dette de l’hôpital public a été multipliée par 3 en 2023, le PLFSS 2024 prévoit de nouvelles coupes budgétaires de 3,5 milliards d’euros minimum, sources de dégradation de notre modèle de santé et de protection sociale, et l’augmentation du reste à charge en remboursant moins certains médicaments et certaines prestations.

Acte II de la réforme du travail : le gouvernement trouvera la CGT sur son chemin

Durcissement de l’assurance chômage, désindexation du SMIC sur l’inflation, contournement des accords de branches… de nouvelles attaques d’Emmanuel Macron depuis Davos le 17 janvier contre les droits au chômage, montrent que le gouvernement veut encore amplifier une politique pourtant en échec.

 

La CGT revendique l’abandon de la réforme France Travail qui entraîne une augmentation nette de la précarité des privé⋅es d’emploi à travers les sanctions : les chiffres récents commencent à montrer l’absurdité d’une politique qui prétend lutter contre le chômage en faisant porter la responsabilité sur les privés d’emploi.

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