4.500 personnes ont manifesté ce jeudi matin à Clermont-Ferrand.
La préfecture en a comptabilisé 4.000, et 6.000 pour les syndicats.
La mobilisation de ce jeudi a été suffisamment suivie et dense pour envoyer un message fort.
À Clermont-Ferrand, le cortège de manifestants a atteint presque 6.000 personnes. Pour deux heures de parcours en rangs solides depuis la place du 1er Mai jusqu’aux marches de la préfecture en passant par la gare, l’avenue Carnot, le Cours Sablon, l’obélisque et la place de Jaude. Lancé à l’appel de sept organisations syndicales décidées à faire étendard commun face à la « casse des services publics », le mouvement a su agréger des grognes particulièrement variées autour des réformes du gouvernement.
Une mobilisation puissante qui appelle des suites !
jeudi 22 mars 2018
La réussite de la journée unitaire de mobilisation dans différents secteurs professionnels (Fonction Publique, Cheminots, Énergie, Transport, etc.) s’est traduite par plus de 180 rassemblements et manifestations partout en France, regroupant plus de 500 000 manifestants dans les rues.
Tous et toutes ont marqué, aussi par la grève, leur attachement aux services publics.
Contrairement aux choix gouvernementaux de régression sociale, ils ont exigé le développement des services publics et les moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions, le renforcement de leurs statuts et conventions collectives.
Le gouvernement poursuit sa politique de régression sociale. Il continue notamment à supprimer des milliers de postes dans la fonction publique, à privatiser les entreprises publiques, à mépriser les salariés et les retraités par l’abaissement généralisé de leurs salaires et de leurs pensions. En même temps, il multiplie les milliards d’euros de cadeaux aux actionnaires et montre ainsi son véritable visage en étant au seul service du capital et des plus riches.
Sourd aux propositions du monde du travail, le gouvernement fait le choix de la confrontation sociale !
Le gouvernement doit entendre l’exigence sociale, il doit prendre la mesure des oppositions à sa politique et prendre en compte les alternatives portées notamment par la CGT.
La CGT appelle les travailleurs, les privés d’emploi, les retraités et les jeunes à prendre leur avenir en main, à construire leurs revendications et à agir dans l’unité syndicale la plus large pour imposer le progrès social.
C’est dans cette démarche et dans la recherche de convergence des luttes que la CGT propose l’organisation d’une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle le 19 avril prochain.
Ce sera l’occasion de porter les revendications sur le pouvoir d’achat (salaires, pensions, minima sociaux), l’emploi et la protection sociale, les services publics et les droits collectifs.
Montreuil, le 22 mars 2018