Carrière des agents, La Direction méprise les personnels et leurs organisations syndicales !
Malgré plusieurs demandes des représentants syndicaux pour effectuer les avancements de grade 2023 dès que possible (c’est-à-dire en début d’année puisque les ratios ont été publiés fin février), la Direction a d’abord traîné et gagné du temps. Lorsque la décision de réaliser les avancements de grade avec les critères déjà en vigueur a été prise, nous étions déjà en octobre ! La Direction nous a transmis pour la 2ème fois des tableaux qui sont faux, qui comportent des erreurs. Elle nous les a transmis le 31 octobre, en nous donnant jusqu’au 17 novembre pour faire remonter nos observations…tout en effectuant les nominations, unilatéralement, sans même attendre la fin du délai. Cette façon qu’a la Direction d’imposer ses décisions, après avoir fait semblant de nous concerter, a un petit goût de 49.3 si cher au gouvernement Macron.
Face à ce déni de démocratie, nous ne lâcherons pas ! Nous ne lâcherons pas pour l’amélioration de nos conditions de travail, Nous ne lâcherons pas pour notre droit à congés, pour nos salaires ! La politique de la Direction est du même acabit que la politique austéritaire de santé publique du gouvernement, celle-là même qui amène l’hôpital public dans une situation inédite et chaotique de dislocation. Madame la Directrice Générale prône son dialogue social, mais de dialogue et d’écoute il n’y en a point.
- Blocs : au problème d’effectifs liés aux conditions de travail= fermeture de salles ; démissions à venir très probables.
- Louise Michel : équipe de nuit : forcing pour passage aux 12 heures : ce n’est pas le 49.3 mais pas loin…
- Laboratoires : recentralisation des vestiaires sans véritable concertation : on « empile » les agents comme des bestiaux
- Fermeture de lits d’hospitalisation complète en psychiatrie
- non réponse aux nombreux courriers adressés par les syndicats….
Les agents sont inconsidérés, la feuille de route est tracée, Madame la Directrice Générale est là pour la faire respecter, qu’importe les agents en souffrance, l’épuisement professionnel, le non-respect des assignations en cas de grève, etc,… L’Hôpital Public est en souffrance.
Toutes les mesures annoncées ne sont que du « rustinage » et vont amener à la DESTRUCTION PURE ET SIMPLE DE L’HOPITAL PUBLIC. Les organisations syndicales du secteur de la santé CGT, FO, SUD et UNSA ont décidé d’appeler nationalement à la grève et mobilisations partout en France le 16 novembre 2023.
Alors profitons de cet appel national pour porter nos revendications (conditions de travail, effectifs, sécurité, droit de grève…) à la Direction. Il faudra bien qu’elle nous entende !