Les Fautes Inexcusables du Gouvernement
DOSSIER DE PRESSE
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024 veut imposer à notre système de santé de nouvelles économies à hauteur de 3,5 milliards d’euros minimum.
Et pourtant les alertes se multiplient : épuisement généralisé des soignant.es, dégradation de la santé de la population, maltraitance dans les EHPAD ou les crèches du fait de manque de moyens, impossibilité d’accès aux soins, sous déclaration massive des accidents du travail…Pour autant le gouvernement fait la sourde oreille et reste imperméable à toutes ces alertes.
Ainsi, les propositions de ce PLFSS sont loin d’être à la hauteur. La hausse de l’Objectif national de dépenses d’assurance maladie (ONDAM) fixée à 3,2% se situera pour l’année 2024 en dessous de l’inflation et en dessous de sa « dynamique naturelle » d’augmentation à 4,6%.
L’ONDAM reste un outil d’austérité et c’est pour cela que la CGT s’y est historiquement opposée.
Avec une dimension « prévention » qui pèse bien peu, 250 millions d’euros tout au plus, ce PLFSS organise avant tout le démantèlement de nombreux droits et acquis :
- remise en cause du droit à un arrêt maladie en augmentant le contrôle sur les prescriptions
- pillage des ressources de l’UNEDIC et de l’AGIRC/ARCCO
- attaque contre les fondements de la réparation des Accidents de Travail / Maladies Professionnelles sous couvert d’une hypothétique amélioration de la rente AT/MP et remise en cause de la Faute Inexcusable de l’Employeur
- remise en cause des qualifications des médecins et gestion de la pénurie par l’extension de la prescription de certains médicaments aux pharmacien·nes qui n’ont pas le temps et les moyens.
Ce PLFSS reste également bien silencieux sur les pénuries de médicaments.
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