Suite à la F3SCT extraordinaire du 6 octobre 2023 sur les incidents survenus aux Urgences dans la nuit du 2 au 3 octobre 2023
Madame la Présidente de la F3SCT,
Ce matin, une F3SCT extraordinaire c’est tenue suite aux évènements dramatiques de la nuit du 2 ou 3 octobre dernier qui a causé plusieurs blessés.
La Direction a pourtant depuis des années la possibilité de mesurer l’augmentation des actes de violences recensés sur les mains courantes des agents de sûreté ou de celles des agents de sécurité incendie. De même que les déclarations d’AT ou les FEI qui ne sont jamais transmises aux OS et de l’aveu des agents qui sont très rarement faite du fait de la complexité et du peu de retour qui en est fait.
Des agents sont venus témoignés, certains oralement indiquant un sentiment d’insécurité, le manque de moyen de protection avec un seul agent de sûreté, pleurant en se remémorant cet évènement et les conséquences pour eux et leurs collègues que ce soit l’agent de la PAG ou l’agent de sûreté.
Le Professeur SCHMITT a reconnu que le fait qu’il y a qu’une seule personne au filtrage été un point de fragilité.
Nous attendions des mesures concrètes prenant en compte toutes les violences que peuvent subir les personnels des Urgences tant par leur nombre que leur gravité, avec comme espoir que la Direction suite à son communiqué de presse déclarant que « les conditions de survenance de cet évènement inhabituel seront étudiées avec les professionnels du site dans le cadre de l’amélioration du plan de sécurité du CHU».
Cela nous a laissé croire que plus largement, le CHU allé mettre en place des actions pour prendre en compte l’insécurité de tous les agents du CHU mais pas seulement des Urgences et pas seulement les personnels de nuit des Urgences, il n’en a rien été.
Les mesures prisent par la Direction se limitent à des formations (à conditions que les personnels puissent être libérés pour les suivre) des DATI (Dispositif d’Alerte pour Travailleur Isolé), mais sans savoir si tous les agents en seront pourvus et qui prendra les appels.
- Mais rien sur les effectifs, les agents de sûreté sont 5, ils restent à 5.
- Rien sur le filtrage et le fait que l’agent soit seul
Pour ces raisons, les représentants CGT FO SUD et SMPS s’indignent de la non prise en compte de la situation d’insécurité vécu par les agents et du manque de volonté pour la prévention du risque des violences envers tous les personnels en général.
Les représentants CGT FO SUD SMPS demandent :
- La création d’une équipe de sûreté présente 24h / 24h et 7j/7, suffisamment dimensionnée en intégrant dans le calcul des effectifs, les congés es formations et l’absentéisme.
- La prise en charge du filtrage des Urgences par des agents de sûreté interne à l’établissement dimensionné pour être au nombre de 2 24h/24h, 7j/7.
- Que l’ensemble des personnels de cette équipe soient formés à la prise de patients pouvant présenter des troubles cognitifs ou psychiatriques.