Dans la vie des établissements: CHU de Clermont-Ferrand.
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Grève des infirmiers des urgences psychologiques et psycho-trauma du CHU de Clermont-Ferrand
CLERMONT-FERRAND – Le syndicat CGT et les infirmiers des urgences psychiatriques du CHU de Clermont-Ferrand ont déposé un préavis de grève le 6 septembre pour un début de grève mercredi 13 septembre à 8 heures, afin notamment de réclamer plus de moyens.
A l’heure où les urgences psychiatriques sont de plus en plus sollicitées, « les infirmières diplômées d’État (IDE) des urgences psychologiques et psycho trauma atteignent un point de rupture. Leur épuisement professionnel, exacerbé par un profond sentiment d’impuissance, les poussent à débuter un mouvement de grève », explique le syndicat CGT dans un communiqué.
Il pointe également « les fermetures massives de lits d’hospitalisation, tant dans le secteur public que privé ». Une situation qui « se traduit par une stagnation alarmante du nombre de patients admis pour des raisons psychiatriques aux urgences et à l’unité d’hospitalisation de courte durée -UHCD-« .
Ces patients doivent être « réévalués chaque jour, s’ajoutant à la charge de travail du personnel qui doit aussi évaluer les patients qui arrivent dans le service des urgences tout au long de la journée ». « Dans leurs missions, ils ont également une mission de consultations post urgences en attendant un relais avec la psychiatrie de ville ou d’une hospitalisation », ajoute-t-il.
Les IDE des urgences psychiatriques réclament « une augmentation significative des effectifs, ainsi qu’une augmentation de leur plage horaire ». Ils souhaitent passer de cinq infirmiers à sept, soit deux supplémentaires, a précisé un représentant de la CGT à APMnews.
Le syndicat a précisé que la direction du CHU avait transmis des propositions, portant notamment sur 1,2 poste supplémentaire mais cela n’a pas été jugé suffisant.
Ce mouvement s’ajoute à un autre qui a commencé lundi au CHU et qui concerne les infirmiers de bloc opératoire (Ibode et IDE du bloc central) pour réclamer notamment le remplacement de « tous » les arrêts de travail.
Ces professionnels sont « dans une situation également préoccupante » du fait d’un absentéisme qui toucherait 9 agents sur 24. Un « manque d’effectif chronique ne permet pas de faire des plannings corrects et respectueux des conditions de travail (week-end à prendre en plus, nuit…) », a dénoncé la CGT dans un communiqué.
Contacté par APMnews, le CHU n’a pu être joint mercredi.