Avec 2,5 millions de manifestants dans toute la France, la 10ème journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites du 28 mars, a de nouveau montré que la détermination des salariés, actifs ou retraités, du public et du privé, des jeunes, à obtenir le retrait de la réforme ne diminue pas.
Macron voudrait passer à autre chose mais les salariés et la jeunesse ne désarment pas. Pour preuve la manifestation de mardi dernier où nous étions 35 000 dans les rues de Clermont-Ferrand.
Dans le cortège, encore de nombreux hospitaliers qui refusent de travailler 2 ans de plus. Au CHU, nombre de collègues soignants, techniques, ouvriers, agents administratifs, finissent leur carrière en arrêt maladie ou en invalidité.
Comment envisager de travailler plus longtemps ?
Face à la détermination des opposants à la réforme, Macron répond par la répression. Les violences de
l’Etat et les atteintes au droit de grève ne feront pas taire la colère du peuple qui anime cette mobilisation sociale historique.
Sur le CHU, l’intersyndicale du CHU condamne et combat les assignations excessives et le non-respect du droit de grève. Plus que jamais, le gouvernement Macron est isolé, arcbouté sur une réforme que l’immense majorité de la population rejette. Plus que jamais le gouvernement est fébrile : l’usage du 49.3, des réquisitions et de la répression sont autant d’aveux de faiblesse. Ces derniers jours, le renoncement au Service National Universel obligatoire (SNU), l’augmentation de 37 € des bourses d’étude ou l’annonce de la réintégration des soignants suspendus indiquent la peur du gouvernement et son affolement. Ce sont des reculs, tout cela ne tient plus qu’à un fil, il faut continuer à pousser avec les organisations syndicales unies, pour arracher le retrait de la Réforme.