La Fédération CGT Santé et Action Sociale ne se rendra pas à la prochaine réunion du comité de suivi de la mission flash sur les urgences

La Fédération CGT Santé et Action Sociale ne se rendra pas à la prochaine réunion du comité de suivi de la mission flash sur les urgences.

Communiqué de presse

Lors de la réunion des 4 et 30 août dernier, nous avons bien compris la volonté du ministre de la Santé de généraliser et de pérenniser les mesures exceptionnelles mise en place cet été dans plusieurs hôpitaux à partir des recommandations de la mission flash, au travers du Conseil National de la Refondation et du PFSS 2023.

Nous n’avons pas cessé de faire état des difficultés des personnels, des dysfonctionnements majeurs de la remise en cause de l’accès aux soins provoquée par ces mesures, mettant en danger la population.

Les propos publiques du ministre François Braun affirmant que cet été avait été moins catastrophique que prévu sont insupportables. Nous venons d’apprendre un nouveau drame aux urgences de Strasbourg, ou un patient est décédé après avoir passé plus de 20 heures sur un brancard.

Combien de situations comme celle-ci faudra-t-il encore que nos collègues endurent par manque de moyens et par manque de lits ?

Comme nous l’avons exposé au mois d’août, nous estimons que ce n’est pas un comité de suivi des des fonctionnements en mode dégradé dans l’hôpital public et ses personnels ont besoin, mais de l’ouverture de véritable négociation pour développer dans nos services des fonctionnement de qualité. Nous demandons à nouveau une réponse aux revendications immédiates des personnels pour faire revenir nos 180 000 collègues épuisés qui ont quitté récemment l’hôpital, et garder ceux qui tiennent encore… Pour combien de temps ?

Il est urgent:

  • D’annoncer un plan national de formation et de recrutement. La CGT a chiffré un besoin de 100 000 postes pour l’hôpital public 200 000 dans les EHPAD, 100 000 dans le secteur social et médico-social.
  • De réintégrer nos collègues suspendu
  • De titularisé les 250 000 contractuels de la fonction publique hospitalière et les médecins PADHUE (aujourd’hui menacé d’être expulsés de notre système de santé).
  • D’augmenter les salaires de manière significative, ainsi que les indemnités de nuit de dimanche et deux jours fériés. De plus en plus de nos collègues ne peuvent plus vivre avec des grilles de salaire niveler vers le bas.
  • D’annoncer l’arrêt des plans de restructuration d’établissement,  l’arrêt des fermetures de lit et de services, et l’annulation des plans de retour à l’équilibre qui continue à asphyxier le budget de l’hôpital public.

Pour conclure, puisqu’aucune réponse n’est donner aux revendications des personnels qu’il n’y a pas de discussion, tout étant déjà ficelé, nous nous déclarons en désaccord avec l’orientation sciemment prises par le gouvernement qui conduit à de nouveaux drames.

Nous continuons à nous mobiliser avec nos syndicats pour faire gagner leur légitime revendications aux salariés afin d’ améliorer leurs conditions de travail ainsi que l’offre sanitaire médico-social social pour l’ensemble de population.

160922 com de presse mission flash

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