La crise sanitaire a montré depuis plus d’un an que les soignant·e·s étaient la pierre angulaire de notre système de santé. À l’hôpital comme à la ville, nombre de missions reposent sur eux. Sans les qualifications de la profession infirmière, pas de prise en charge optimale des patients atteints de la COVID. Sans les infirmières, les aides-soignantes, pas de développement de l’activité hospitalière permettant l’hospitalisation des malades les plus sévèrement touchés.
La prise de conscience de nos dirigeants et gouvernants a été imposée par les manifestations du printemps 2020 et en particulier celle du 16 juin qui, vu des milliers de soignant·e·s dans les rues pour exiger la reconnaissance de nos professions par une hausse de nos salaires et traitements, a permis d’obtenir, d’arracher les fameux 183 €.
Aujourd’hui, le « Ségur de la santé » n’a toujours pas apporté les réponses à nos revendications malgré les 183 € et le saupoudrage obtenu par le remaniement des grilles de la Fonction Publique. Le gouvernement et le ministre de la Santé ne sont pas à la hauteur des enjeux. Nous sommes loin des 22 % de perte de pouvoir d’achat ou des 300 € pour tous, exigés lors des mobilisations du printemps dernier.
Tract: tract_ufmict_tous_en_greve_11_mai_04-05-2021