Depuis des mois, les urgentistes demandent plus de lits, plus de soignants, et des salaires réévalués. Et ce mouvement s’étend à d’autres services, urgences et autres.
Suite à l’arrêt maladie de nombreux soignants dans ces services d’urgence, Agnès Buzyn a reconnu « une très grosse fatigue des personnels aux urgences », mais elle estime que cette façon de faire revient à « dévoyer ce qu’est un arrêt maladie », alors qu’« en général les soignants en grève viennent soigner avec un brassard pour assurer la continuité des soins ». Ajoutant : «ce n’est pas bien, cela entraîne une surcharge de travail pour les autres… ».
Madame Buzyn n’a honte de rien! Elle reste indifférente aux soignants en larmes, sous antidépresseurs et/ou anxiolytiques, pressés jusqu’à l’étouffement. Alors que c’est elle qui met la population et les agents hospitaliers en danger en étranglant financièrement les hôpitaux, en supprimant les postes et les lits! Tout en versant chaque année plusieurs milliards d’argent public au grand patronat dans le cadre du CICE !