Alors que huit syndicats de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) ont déposé un préavis de grève entre le 18 et le 20 avril, ces derniers exigent « de véritables négociations » sur l’emploi, les salaires et les restructurations en cours.
Après les appels à la grève à partir de dimanche dans les 25 services d’urgence de l’AP-HP, c’est désormais « l’ensemble du personnel » du plus grand centre hospitalier français qui est appelé à cesser le travail juste avant le week-end de Pâques.
Patrick PELLOUX, médecin urgentiste, président de l’AMUF (Association des Médecins Urgentistes de France) répond à nos questions.
Déposé par les huit principaux syndicats (CGT, SUD, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC, Unsa et SMPS), ces derniers exigent « de voir s’ouvrir de véritables négociations » et demandent « l’arrêt des fermetures des services(…), des plans d’économies et des suppressions d’emplois ». Révlamant un budget « à la hauteur des besoins de la population », les syndicats revendiquent « la titularisation des contractuels » et une « revalorisation » des salaires.
Confrontée à une forte dégradation de ses comptes depuis 2017, l’institution a serré la vis sur ses dépenses de personnel, gelées jusqu’en 2023, ce qui s’est traduit par la suppression nette de 405 équivalents temps plein (ETP) l’an dernier et une nouvelle diminution prévue de 779 ETP cette année.
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