Manifestation pour les salaires: 2 000 personnes à Clermont-Ferrand

Un millier de personnes ont manifesté, ce 27 janvier, à Clermont-Ferrand pour une augmentation générale des salaires

La journée de grève interprofessionnelle a rassemblé plus d’un millier de personnes ce matin, jeudi 27 janvier, à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Salariés du public et du privé, retraités, chômeurs et étudiants réclament une augmentation générale des salaires, des allocations, des pensions et des minimas sociaux.

Un millier de personnes (700 au départ de la place des Carmes selon la police et 2.000 à l’arrivée, place de Jaude selon les syndicats) ont défilé, jeudi 27 janvier,  à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) pour dire « non à l’austérité et à la casse sociale ».

À l’appel de la CGT, de FO, de la FSU, de Solidaires et l’Unef, des salariés du public et du privé, des retraités, des chômeurs et des étudiants ont manifesté pour réclamer « une augmentation générale des salaires, des allocations, des pensions et des minimas sociaux ». 

Partage des richesses et défense du service public

Les salariés de Trelleborg, de Michelin, des Eaux de Volvic, d’Aubert & Duval, des enseignants et des AESH, des aides à domicile et des personnels soignants du CHU et d’ailleurs, entre autres, ont battu le pavé, déployé leurs banderoles et scandé quelques slogans.

À l’heure des prises de parole, les syndicats ont réclamé « un meilleur partage des richesses et des moyens pour le service public. Les milliardaires ont largement profité de la crise sanitaire et n’ont jamais été aussi riches alors qu’en même temps, il y a une intensification de la pauvreté chez ceux qui étaient déjà en difficulté. C’est ça, la théorie du ruissellement d’Emmanuel Macron ! Il n’y en a que pour les premiers de cordée ! ».

Un Smic à 2.000 € brut

« On ne demande pas l’aumône?!  Pas des primes pour quelques-uns mais des augmentations de salaires pour tous, un Smic à 2.000€ brut et une revalorisation du point d’indice dans la fonction publique ». 

Peser sur la campagne présidentielle

« Il faut peser sur la campagne présidentielle qui cristallise sur des sujets qui n’intéressent pas grand monde. Ce qui préoccupe les Français, c’est le pouvoir d’achat, les conditions de travail, la précarité », assure  Ghislain Dugourd, secrétaire général de l’union départementale de la  CGT 63. 

Des étudiants en mode survie

De son côté, Mayke Fustier, président de l’UNEF, a rappelé que bien loin de l’image de perpétuels fêtards, « les étudiants sont en mode survie : 50%  travaillent pour payer leurs études qui sont loin d’être gratuites, beaucoup sautent des repas ou ne se soignent pas ! Nous voulons une allocation d’autonomie?! »

La lutte continue

Les organisations syndicales annoncent de nouvelles actions dans les semaines à venir. Dès mardi 1er février, rendez-vous est donné avec les personnels médico-sociaux devant le Conseil départemental à Clermont-Ferrand puis l’après-midi devant le tribunal en soutien à des syndicalistes de l’enseignement. Les étudiants, eux, manifesteront le 3 février contre la précarité.

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