Suicide à l’hôpital COCHIN

La CGT COCHIN est très affectée par le suicide de notre collègue à COCHIN

Communiqué de la CGT Cochin

8 mars 2017

Tous les membres de la CGT COCHIN et tous les agents de l’hopital COCHIN sont encore sous le choc après le suicide de notre collègue travaillant au service du DIM.

Ce drame ayant eu lieu sur le lieu de travail, le CHSCT de COCHIN se réunit ce mercredi 8 mars 2017 dans le cadre de sa fonction d’instance consultative sur les conditions de travail.

Les membres CGT COCHIN de cette instance ont fait appel à des collègues de ce service pour témoigner de cette situation.

En effet, la CGT COCHIN, sur un drame aussi traumatisant, reste auprès des agents de tout notre hôpital pour les soutenir, et éviter de faire une bulle médiatique basée sur des sources peu fiables d’agents extérieurs à l’hôpital COCHIN.

Quand la CGT témoigne, elle le fait en assumant ses témoignages, en signant ses articles, dans le but d’améliorer la vie au travail des collègues de COCHIN.

C’est dans cet état d’esprit que les membres de la CGT COCHIN présents au CHSCT vont intervenir dans l’instance aujourd’hui.

CHSCT À LA SUITE DU SUICIDE DE NOTRE COLLÉGUE DE COCHIN

mercredi 8 mars 2017 par François Sénac IDE

Les membres CGT du CHSCT COCHIN ont participé à la séance du CHSCT du 8 mars à 11h00 , suite au décès de notre collègue travaillant au service DIM de notre etablissement.

Etaient présents :Martin HIRSCH, Directeur de l’APHP, son DRH, Monsieur COTELLON, S DUCROZ le Directeur du GH , A BOLLEY REYROLLE, Directrice de COCHIN ; la DRH de COCHIN ; etc…..

Pour la CGT COCHIN, il est essentiel de garantir le respect dû à la défunte, donc nous ne communiquerons pas sur les éléments personnels.

Nous retiendrons simplement les propos de Martin HIRSCH qui a assuré que la reconnaissance en Accident du travail se ferait même si l’imputabilitéau service ne s’averait pas totale après l’enquête de l’institution.

Les collègues du service DIM sollicités par la CGT COCHIN pour témoigner dans cette réunion ont évoqué :

  1. leur grande emotion devant ce drame
  2. un transfert de charge de travail d’agents asbents, non remplacés par la DRH, vers les agents presents, qui concernait, entre autre, notre collègue défunte.
  3. une non reconnaissance du travail effectué (notament les heures supplementaires effectuées tout le long de l’année à cause de la charge supplementaire de travail) par la DRH qui concernait,aussi, notre collègue défunte.

les membres CGT COCHIN ont rappelé que cette séance devait assurer aussi la prevention des risques à venir dans ce service

Les délégués CGT ont rappellé que la reconnaissance des heures supplementaires effectuées par les agents de COCHIN se heurte à l’opposition de la DRH de COCHIN qui refuse de les valider, soit en les niant(ce qui traumatise les agents), soit en mettant en place des procédures de reconnaissance impossible à suivre. C’est d’ailleurs un sujet qui est inscrit à l’ordre du jour de la séance ordinaire de CHSCT . Ce manque de reconnaissance constitue une souffrance reelle pour le personnel.

Cela se passe dans un contexte particulier car le service du DIM, qui a fait l’objet d’une expertise et d’un audit sur les conditions de travail en 2016, devait de nouveau etre l’objet de mesures prise par le directeur du GH pour resorber le surcroit de travail. la reunion a eu lieu la semaine derniere.

Les délégués CGT ont aussi demandé que l’enquète soit confiée à une instance centrale de lAPHP car l’experience passée des enquétes internes à COCHIN ne leur permet pas d’exclure un soupçon de parti pris de la DRH de COCHIN et des pressions sur le personnel. La rupture de dialogue social avec la DRH de COCHIN est d’ailleurs totale depuis quelques mois .

Les modalités de l’enquete seront donc presentées finalisées demain au cours la séance ordinaire du CHSCT de COCHIN.

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